Trouvant son âme 04102006

(A Gris Villegas)
Sur ce corps se dérobent
des nappes de brouillard.
Qui voudrait couvrir d’opprobre
la jeune fille aux cheveux noirs ?
Nul n’entendra saisir l’Aréopage
pour une question d’éthique.
Contre l’ex nihilo cynique mirage
de formes purement esthétiques.
Au renoncement du regard érotique
se substitue l’ampleur dramatique
d’un clair-obscur trouvant son âme
dans le corps nu d’une femme.
De poésie s’est revêtu son nom.
Vive le soleil de ses vingt ans.
Sur sa peau pâle l’écrin du jour.
Déploie tes ailes mon enfant.
Elle s’abandonne aux regards indiscrets
murmurant à peine l’inaudible mélopée
de la génèse de la jeunesse
l’hymne simple de la tendresse.

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