Tu me regardes
Dans l’immensité vide
d’une salle blanche
tu me regardes, et je ne vois que toi
au milieu de tout ce blanc,
ton inquiétude résonne.
Là, deux voix s’executent
l’une tranche la gorge de l’autre
qui use de malice pour pendre la première
mais là, cette lueur noire,
c’est ton regard,
toujours présent dans le spectacle.
Le venin s’infiltre,
je sais déjà que tu ne me regardais pas
parceque ce que je veux, je l’imagine
encore plus beau que ce que je ne vois pas
et pleure le souvenir fait de broutilles et d’escrocs
J’arrangue la mémoire, soudoie la passion
vos yeux bleus je les mords en pleine perdition
vous êtes belle, et je sais,
et je voudrais, que vous le sachiez
tout autant que moi, tout autant que je m’abîme
à vous sauver de mon étreinte.
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