« Il ne se passe pas un jour
sans que Suicide me guette
et parfois m’interpèle. »
Au lendemain d’un soirée au goût d’infini
je comptais, os et muscles un à un
au son des craquements et lésions
Je me trouvais tout entier dans mon complet gris-bleu
la nuit avait été longue et fastueuse
les parfums de femme comme la sueur
embaumaient la chambre
berçant mon sommeil.
Dans un bain d’eau brûlante
je me rassemblais, esprits et souvenirs
sourire aux lèvres indice de plaisir partagé
vécu en si charmante compagnie.
Le visage immergé jusqu’aux oreilles
je profitais du bruissement de l’eau
repassant sans cesse les danses de Judith
demi-nue devant moi
fière cavalière qui m’a fait baisser les yeux.
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