Je m’ablutionne à l’absence
le silence de ma nuit est une messe
où que tu ailles
toujours je t’accompagne
un rêve subi s’articule
pareil aux angles de tes os
et l’onde supplie ton ombre
de se porter jusqu’à mes yeux clos
chaos d’un soir infini
sur la peau grise irise la lumière
l’artifice d’Elle se glisse en songe
en tendresse exquise, je me brise
sur la brume de tes hanches
et demain,
demain tout recommence
là où je m’oublie tout entier.
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