Enfance, quand est-ce que je suis né
qui me l’a raconté ?
Du chaos au sortilège putride
sans s’y attendre je m’y attarde
je voudrais tant retarder la barge
qui s’enfuit sous mes pas las, désobéit
Enfance sans héritage
s’armer de patience jusqu’au prochain âge
les turbulences sous la potence
A l’adolescence je pense qu’ils s’évanouissent dans les délices
la paresse, quand tout cesse de n’avoir plus de sens à outrance
la supplique aux supplices, le meurtre de soi en louange aux étoiles
Les abonnés du néant s’immiscent et s’installent dans l’oubli
de leurs séjours de faux semblants à l’héroïne maccabre
Ils enragent dans leur cave où mûrit le sang à boire pendant l’orage
Combien sont-ils les amoureux à attendre la paterne d’un autre rivage
A cet âge mûr, où rien ne tarde, cherchent l’air pur dans le passage
Hors d’âge. A l’abordage.
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