Sans titre (poésie) – 13062008

A la confluence des hasards
c’est là que je t’ai trouvé
serendipité

Un anachorète assoiffé
voilà pour le portrait
de l’ascétique insatisfait
que je fus
sous le joug de la serendipity
la sirène des flous

gribaldi
cénobite
écholalie
superette
j’achète
j’achète
par compulsion
propulsion maximum
para bellum mano militari
tutti quanti

Syd Barrett, sybarite
sidney bechett un bécherelle à la main
et sous les ongles des orgues hammond
on célèbre l’épitaphe apocryphe
du néo-christ post-colonialiste
c’est la foire du crime
sous amphétamines

ad vitam sine qua non
alter ego
Ubi tu Gaius, ibi ego Gaia (Là où tu seras Gaïus, je serai Gaïa)
et cetera

trafalgar
picalili picolo
émancipé déshinibé
sans concession
sonder l’infini
s’avérer vaincu une binette à la main
applaudissez.

Prinzhorn
gestaltung
déconstruit
Konstrukt
absolut
anobli

salvia divinorum
angélique loreleï
tripel karmeliett
gosse de riche
dans l’industrielle friche

tranxene
cycliste
cagant sous un trohen
un dimanche sous la pluie
fantasmagorie
d’un autre âge

une orchidée
trois fois rien
éphéméride
la supplique aux supplices
lilas hérissé
sur l’île à hélice

au sanctuaire
je commémore
sur une bière funéraire
l’île des morts
la fée verte à la main

absinthe et artemisia
sont dans un verre d’eau
belle des champs tombe à l’eau
comme cent mille autres
s’évapore.

Décadence
aliénation
soumission
désillusion
mélancolie
cacophonie
péremptoire
hors d’usage
la rage s’installe
je détale
dans les fagots de bois bandé
l’alkékengé l’anatolie
anatomie d’une société sexy

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.