La guerre tu sais, c’est un slip trop étroit.
J’en suis à ce point de la sacro-sainte réflexion de soi à soi
Soit j’en crève, soit je meurs.
Dans l’absolu, c’est l’essence même de l’absence qui me résout.
Je suis le syndrome de moi-même au bûcher
sous le joug de cent mille milliards d’êtres humains en suspension
sur un fil social effilé, fatigué par le passage de tant d’autres antan.
La guerre, c’est le royaume de nous autres victimes de la réalité.
Rêver, le seul avenir du socialisme, de la pensée sociale.
La politique, une blague de mauvais goût.
Rêver, se donner les moyens de croire que quelque chose est encore possible.
Nous pouvons nous sortir de cette impasse.
La crise, c’est ce que les médias ont baptisé, un monstre dont personne ne veut
ni à droite, ni à gauche, juste un grand mirage universel
qui cache la juste réalité des faits : nous sommes toujours vivants.
Et d’autres feront des enfants,
et d’autres continueront à vivre
et pour eux nous construirons l’avenir.
Voir venir, c’est souffrir.
Laissons les choses se faire, le temps agir.
Se suffire c’est compromettre son propre devenir.
Il s’agit de supporter le cauchemar, avouer les désirs communs.
Si aujourd’hui vous voulez être, je propose qu’ensemble nous devenions.
En attendant, il faudra vouloir, et pouvoir.
Pouvoir, c’est un métier. Une éducation.
Quelle éducation ? L’abnégation.
Des conneries, je dis des conneries.
Je voudrais tellement pouvoir donner des réponses à ces questions
qui n’intéressent que ceux qui les posent.
La vie, c’est un grand jeu de dupe, masqué derrière des problématiques globales.
Le globe terrestre est un testicule orphelin qui gravite autour d’une micro-bite phosphorescente.
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