De l’égarement dans les mouvements
un long silence dans la tête
une sorte de larsen, en fait
quelque chaos frondant les nerfs
il y a ce matin un goût de terne dans l’air
les mains absentes s’embrassent l’une l’autre
et je divague dans un absolu glacial
la réalité me regarde en face.
Et je me redresse, levant la tête
droit et le menton bien haut
je la dévisage cette réalité
qui m’en fout plein la gueule
je n’ai pas peur, je suis terrorisé.
Cette force qui gronde en moi
c’est la violence de chaque instant
le combat quotidien qu’on ne choisit pas
qu’on ne choisit plus.
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