Et in arcadia ego

Quand arrive l’heure de se décider sur le devenir de l’humanité, d’aucun trouvera l’énergie de se soumettre ou de se relever. C’est au coup de burin marquant la pierre que l’on s’inscrit dans l’Histoire. Ah, mais que ces mots sont sages, que ces paroles sont belles et pompeuses. On dirait un préambule d’hommage à une étoile de la variété. Faisons couler le sang d’encre, et cessons le jeu des irréductibles faiseurs de rêve.

Là, il est un monde entier régi par des hommes et des femmes.
Leur valeur commune est la monnaie. C’est une forme tangible de langage dans les cercles confirmés.
Ici est le résultat d’une longue macération dans un distillat de principes fondamentaux inventés de toutes pièces, tel le fruit d’une recette alchimique instable et corrompue.
Nous sommes si bien ancrés dans la réalité que nous n’avons à offrir que notre corps mobile et réflexif en pâture aux usines. Elles nous dévorent puis nous digèrent. Le système nous élimine lorsque nous sommes devenus obsolètes.

Tous, nous avons une destinée commune : naître, mourir.

En l’absence de toute raison logique, nous sommes appelés à respecter ce diktat. Aussi, et par défaut, nous considérerons que cela est régulier, juste.

Restent les émotions, qui régissent nos comportements face à l’adversité.
Il n’est rien à faire contre les émotions que de les ignorer, invariablement, pour supporter notre raison d’être binaire.

Les choix à faire se situent dans la manière de générer de l’impromptu et de l’inextact entre le début et la fin. A la fin, tout le monde a perdu. Le jeu semble alors truqué. Faut-il développer davantage ?

Qui payera la prochaine tournée ?

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