Puisque la grande majorité de la population n’en a que foutre de ce que je pense,
je dirais que l’univers est une circonvolution d’ellipses dont les jonctions appellent à la sérendipité.
Ceci étant, le cheminement même de chacune des ellipses constitue une révolution propre.
Est entendu que le tempo de chaque révolution est indépendant du rythme universel, lui-même n’étant employé que comme unité de mesure abstraite.
C’est en ce sens que je m’emploie à considérer ma présence terrestre.
Je regarde passer les informations de mes amis sur Facebook en dévalant les bières, et à l’honneur d’une dépêche de dernière minute sur MSN Messenger, je découvre un nouveau site internet à l’occasion. Sur Deezer, j’écoute de la musique que j’apprends à mémoriser en moins d’une minute sur MassiveMusicQuizz. Sur Youtube, un héros anonyme chante « I killed a girl », tandis que je découvre le dernier épisode d’une série télévisée dont on m’a parlé sur Skype.
Quand je n’ai plus de réseau sur mon portable, je me sens seul. Alors j’écris des lettres sur un papier que je signe à la va-vite, je le transmets à un vendeur ravi et me voilà pour un temps comblé par le pouvoir d’achat. Si rien ne va plus, tant pis ; je passe à la vitesse supérieure en 3G+ internet illimité, forfait bloqué of course, faut pas déconner.
Puisque la grande majorité de la population n’en a que foutre de ce que je pense,
je dirais que l’univers est une circonvolution d’ellipses dont les jonctions appellent à la sérendipité.
Ton visage sur une photographie de mauvaise qualité, rappelant les avatars des skyblogueurs. Révolution.
La révolution c’est avant tout un cheminement continu.
Se battre, vivre, s’habituer, dégénérer, oublier, et se battre encore pour un souvenir, pour revivre enfin et oublier.
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