Pense t-elle encore à moi quand elle dort ?
Sur les chemins de traverses, toujours sur la ligne blanche
ce n’est plus la même personne. L’eau a coulé.
Et la lueur, où est-elle ? L’espoir, mon étoile.
Où est-elle encore allée se fourrer ?
La Terre tourne pourtant. Comme un compteur kilométrique.
Sans jamais faire machine arrière. Il est trop tard. Ou pas assez.
Pourtant j’ai cru entendre un cri. Cet appel, c’est dans ma tête.
Le hurleur. Je me souviens.
Et à présent, le silence. Partout.
Je cherche quelque chose à dire, à penser. Et rien.
Pour ceux que j’aime, pour ceux qui m’aiment, plus rien à dire.
La mutation a eu lieu, le nouvel être est laid. Performant.
Mutilé en son âme, soumis et docile.
Restent les souvenirs, gravés dans l’os et le nerf.
Survient la douleur. Et je suis désolé.
C’est ma route, je continue.
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