Un matin de juillet j’ai souillé les draps d’albâtre
d’une clinique sans nom mais non sans succès
où les cadavres s’alignent et se casent en attendant de vivre
en s’écoutant respirer dans des machines ivres
Un matin de juillet à une terrasse glauque, je soupire un alcool
pour me souvenir de qui je suis
dans un silence de cercueil le paysage chavire et m’inonde
d’une lumière nouvelle bien que régulière
il fallut bien que je survive pour narrer cet exploit de la veille.
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