En attendant mardi 14062010

Un matin de juillet j’ai souillé les draps d’albâtre
d’une clinique sans nom mais non sans succès
où les cadavres s’alignent et se casent en attendant de vivre
en s’écoutant respirer dans des machines ivres
Un matin de juillet à une terrasse glauque, je soupire un alcool
pour me souvenir de qui je suis
dans un silence de cercueil le paysage chavire et m’inonde
d’une lumière nouvelle bien que régulière
il fallut bien que je survive pour narrer cet exploit de la veille.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.