Nous, je, il

J’ai voulu y croire,
être deux et supporter
subvenir à nos besoins
et rester moi-même
souffrir le travail sans précipice
faire en sorte que tout aille bien
j’ai essayé, j’y ai cru et puis.

Quand soudain rien.
La dégénérescence, j’ai croupi comme l’eau
les sens et les vivres accroupis

soumis et docile, j’ai répondu à l’appel du devoir
métier acquis, conquis par la société
il faut travailler.

Nouveau credo, tu ne m’as pas suivi
je sais. J’ai changé tellement.
Et nos vies jointes se sont brisées
parce que j’ai voulu seul vivre libre.
Et m’en aller.

J’ai voulu y croire,
vivre à deux et supporter
subvenir à nos besoins
et rester moi-même
accepter le travail sans sacrifice
faire en sorte que tout se passe bien
j’ai essayé, je me suis viandé.

Quand soudain rien.
L’absence, j’ai couru tant que j’ai pu
le coeur et l’âme vide
aigri, constant, j’ai exécuté les ordres
détruit fini, persuadé conquis
il faut abandonner.

Félicité, j’ai savouré la possession
je sais. Je ne serai plus jamais le même.
Et la solitude m’étreint
de son teint livide

J’y crois encore,
vivre heureux et mourir seul
regarder vers l’avenir
en pensant à hier
tolérer la servitude pour la fortune
arranger les angles contigües
j’essaie, je suis perdu.

Une réponse à “Nous, je, il”

  1. Avatar de ctk

    Oui mais.
    Car grâce à notre cher et tendre Roi de France, jusqu’à ne plus pouvoir nous pourrons, travailler; et par cela, nos coeurs d’une joie indicible et souveraine sont emplis. A la vie, cela suffit.

    Et les pissenlits, aussi.

    Et le mot du souare est « vernaculaire », poil en l’air !

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