Wanderer

Les absences sont de ces rares instants de solitude qu’on observe de loin avec l’impression d’être jamais allé si loin dans le néant. Je trace des barricades dans mon esprit contre le monde terrestre. Le chemin du retour à la réalité est toujours trop court. Et déjà, il faut atterrir.

D’un rêve à l’autre, une journée de cauchemar ; je reste prostré dans la baignoire et son eau qui refroidit. Le réveil est une forme abstraite de deuil que je porte chaque matin en silence. Par extension, j’impose le silence au milieu dans lequel j’évolue jusqu’à me rendre parfaitement compte de l’univers qui n’a jamais cessé de s’agiter tout autour.

Dorénavant, je m’enlise dans le miasme instable de la vie. Je m’excite, je remue, je m’épuise. Et plus vite s’abat la sentence : le sommeil et le rêve.

Une révolution quotidienne, hebdomadaire, et cetera.

Bonne nuit.

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