Je n’ai pas assez souffert.
Je ne souffre pas assez.
C’est trop simple. Trop facile.
Je veux ne pas t’oublier pour le souvenir que tu me causes.
C’est une dernière requête en forme de flingue sur la tête.
Je veux savoir ce qu’il advient de ton avenir superbe.
Je veux me morfondre en griffant de rage ton devenir.
Puisqu’ici rien ne bouge plus jamais.
Et mes nerfs réclament de la tension
autant que tu recherchais l’attention
nous n’est plus qu’une et moi ton reflet
rien qu’une ombre au tableau, au portrait.
J’aborde ce nouveau tournant la mémoire en arrière
ce cap, je l’ai déjà passé. Il ne me fait pas peur
depuis des années d’attendre je désespère
en tenant d’une main ma tête de l’autre mon coeur
quand viendra le moment opportun je franchirai la barrière
je connais le chemin. Je saurai l’heure.
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