Reprenons le fil de nos activités là où elles s’étaient arrêtées la dernière fois. J’ai fait du yoga. Cela fait deux jours que j’ai fait du yoga et sans aucun scrupule les muscles de mes bras me le rappellent encore.

Note pour un prochain rendez-vous sportif : abandonner toute tentative de garder la forme. Oui, à la graisse ! J’ai la flasqu’attitude ! A moi la béatitude de la masse molle ! Mettons fin à l’ère du bien-être, vive la consternation adipeuse.

Hier fut une journée très productive en termes d’activité neuronale. Le rythme des ateliers fait se propager les propositions diverses sur des sujets aussi variés que la gestion des flux autoroutiers par une réorganisation de la communauté des conducteurs automobiles, la révolution artistique anti-mondialiste en Roumanie, l’écoute d’une oeuvre complète d’un compositeur austro-hongrois du XVIIe siècle et bien entendu l’incontournable Deleuze dans un de ses fameux discours sur…
Sur… quelque chose de sans doute très intéressant. Une fois encore j’ai esquivé la philosophie. Pourtant j’étais relativement motivé cette fois. Mais l’heure passant, je ne souhaitais pas me coucher trop tard et puis, Deleuze… avez-vous déjà essayé de lire « L’Image-Temps » ?

Personnellement j’en suis à ma énième tentative ; même en prenant des notes je ne suis pas capable de résister plus d’une heure au flux tendu de concepts énoncés, décrits, analysés et appliqués à des situations de cinéma. Le pire étant que pour comprendre Deleuze et le cinéma, il faut au moins avoir vu les films dont il décrit les scènes.

Aujourd’hui est une journée particulière et attendue de tous, alors on s’organise et on finit en beauté l’année 2010. A votre santé !