L’été.

C’est l’été. Tout cet amour qui flotte autour de moi, ça me donne envie de pleurer. J’ai du courant électrique plein l’échine à gueuler. La solitude est ma seule ennemie. Pour supporter le fait d’être seul, je voudrais être anachorète à en crever. La gueule dans une ravine au milieu du désert pour supporter la condition humaine, cela est proscrit. Cela est banni. Il fallut alors que je survive une énième expérience de vie communautaire à vos côtés. Mais je n’ai plus de force et ce combat de vous survivre m’est devenu trop pénible.La solitude est en train de me briser dans vos enlacements tendres et anodins.

Moi je rentre seul de toutes les fêtes. Vous le savez et certains même sont encore dans ma situation. Et ils ferment leur gueule quand moi, moi je n’en peux plus. Il faut achever l’oeuvre pour enfin la ranger au fond de la bibliothèque.

D’un très long rire d’agonie, je veux finir mes jours au comptoir d’un troquet, la bière à la main et l’image d’une vie embrumée en tête.

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