Etat au 02/10/2011 – 23°C à 19:35

Se briser sur le récif de l’orthographe d’un mot.
Abandonner dès lors toute tentative de poésie.
Rester vivant à tout prix.
Acheter une télévision.
Dans un conduit huilé, glisser.
Nul part où s’agripper. Tomber.
Plus dure sera la chute.
Que me reste t-il à perdre à présent ?
Tout ce qui se tenait près de moi, je l’ai chassé
sans colère, chacun s’est découragé
maintenant je suis fatigué, seul et paumé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.