Il dit d’un ton froid : « je suis là pour souffrir » comme un constat accablant empreint de réalisme cru.
Quel intérêt de résister à la tentation d’une pression sur le bouton avance rapide lorsqu’on ne distingue plus la pause du ralenti ?
Il dit en la regardant tandis qu’elle s’excite à lui extirper la moindre émotion : « tu ne me fais pas peur ».
De la manière la plus sincère possible, il s’interroge sur la place qu’il doit tenir dans la société, hors de la société et jusque dans les replis du tissu familial.
« Tu as de la marge, petit ». Charon est un allier de choix lorsqu’on ne sait plus où l’on est, ni pourquoi on l’est.
Il s’accroche à un bouquet de souvenirs délicieux pour survoler les périodes de lucidité ; ces heures de supplice sont-elles vraiment nécessaires ?
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