Là où je vais rien ne pousse
Le désir de vivre s’éteint doucement
Dans le triangle luxe, calme et volupté.
Pourtant rien de tout cela ne m’atteint.
J’erre dans la colère, l’ignorance et la violence.
Ce chemin parcouru sans vous est un carnage.
Il n’y aura rien de plus à voir qu’un charnier
lorsque de mon ombre ne restera que l’empreinte.
Je fus parmi vous comme une légende oubliée.
Mais jamais je ne vous oublierai.
Le souvenir de toi, Emilie
est un motif sain de survie
c’est pour toi que je reste
tandis que tout s’effondre.
Certains matins quand le jour tarde à se lever
Je m’inquiète de mon état de santé.
Quelque chose a changé, sans doute cela est-il lié à un rythme de vie.
Quelle vie ? Je n’ai fait qu’errer, sûrement seule s’en est allée l’envie.
Ce désir de rester à mon tour
un souvenir.
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