Le temps des meilleurs voeux, de la politesse et de la mansuétude.
Finie l’année 2011, le compte à rebours repart à zéro.
C’est assez rassurant finalement, un cycle. Une révolution programmée, pacifique.
On s’accorde un répit, on boit une coupe et on se promet de grandes résolutions
en repensant à hier, il y a une semaine, il y a un an.. déjà.

Alors, pour célébrer la trêve hivernale, je retourne aux sources : PAF !

Une huitaine de jours de congés payés, passées les fêtes
au calme, dans la chambre 121 donnant sur cloître, orientée sud, sud-ouest.

Pour l’heure, j’en suis aux retrouvailles.
C’est doux, c’est neuf ? Non, c’est un vieux refrain qui vaccine de la morosité.
Ici, je peux ne pas avoir l’air. Et en plus, je mange des légumes.

Vue :
Performance argentine sur le thème de l’eau.
Au début c’est un peu difficile de rentrer dans le sujet en tant que spectateur : je suis un néophyte.
Performance participative : boire un verre d’eau et sentir l’écoulement de l’eau à l’intérieur de soi.
Se frotter un bout d’oignon sur les paupières pour pleurer et sentir l’eau sortir de soi.
Puis intervient la performance avec le rapport plus classique : acteur / spectateur.

Pas mal pour un début, puisqu’en résumé depuis mon arrivée,
j’ai retrouvé des connaissances, mangé des légumes, pleuré un bon coup et tout ça à l’eau plate !

Il n’y a pas à dire, PAF est vraiment un endroit à part.