J’ai rêvé qu’elle me dise un jour : « mais comment tu fais ça ? T’es le dernier des tocards mais tu arrives à publier à vivre de tes turpitudes nocturnes. C’est dégueulasse pour tous les autres de ton espèce sur lesquels je lorgne en misant parfois trop gros. »
Et je répondrais : « Tu sais, tu as de la chance de me connaître. Il suffit de contempler sans poser de question. C’est ce que j’ai toujours fait, et tu vois, parfois ça paie. Tu joues au loto des fois ? ».
Nous sommes les ruines de nous-même croyant que toujours tout ira un peu moins mal le lendemain. Mais le lendemain, c’est toujours pareil. Tu te lèves avec la gueule de bois et l’envie de crever plein les tripes. Tu réclames un peu d’amour mais on s’acharne à t’arracher tes dernières forces. Pour quoi ? Pour un peu plus de pognon, toujours. Tandis que tu traînes tes charentaises avec l’âme d’un croque-mort en manque de vivre.
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