Samedi, le jour se lève sans nuage. La lumière entre – enfin – dans les chambres et les studios. L’intensité lumineuse commençait tout de même à manquer un peu. Cela se voit très vite : les 50 résidents désormais prennent un peu l’air. Pendant que certains s’organisent pour une marche en forêt, d’autres s’assoient au soleil pour en prendre plein les yeux. C’est mon cas, j’arrive bientôt à la fin du 3e chapitre de Spangbergianism !
Dans le Peacock Studio, adapté pour WUM, en un salon de rencontre et de discussion ouvert, j’ai posé mon pc et mon grand café. En route pour une grosse journée de traduction. J’ai la chance d’être accompagné une bonne partie de la matinée par une dormeuse alanguie. Oubliez alanguie. Une dormeuse au demeurant fort sympathique.. et vous me connaissez, ce genre de présence me donne de l’engouement. Bref.
Pause de 15h30 : le groupe sieste de groupe prend possession du big studio. Un matelas de couvertures cousues entre elles façon patchwork titanesque sert à délimiter la zone de sommeil. Et c’est vraiment – définitivement – une super expérience. Dans le sommeil collectif, il y a deux notions qui me tiennent à coeur : la première est l’aspect organique de la sieste. L’absence de mouvement brusque, la respiration, les gargouillis du bide et autres froissements de tissu sont très reposants. Impossible de ne pas sombrer dans un sommeil, même léger, en dix minutes. La seconde c’est que dans le sommeil, on n’émet pas de jugement de valeur, ou d’apparence ni même d’appartenance. C’est très sain pour le corps, et l’esprit.
Je vous passe les détails de traduction pour le moment, et je passe rapidement au repas du soir pour vous faire saliver un peu :
Suprême de volaille, et son court bouillon de légumes de saison.
Et deux desserts !
Sandwich composé d’un pancake, d’un sirop de caramel et cacahuètes pilées et camembert (si si. C’est un chef d’oeuvre).
Crème dessert caramel vanille, coulis de réglisse et framboises glacées. Pour finir en douceur.
Pour le côté mal de dents, ça se soigne.. doucement. Comme à peu près tout ce qui se trame à PAF pour WUM en fait.
Nan, là comme ça… je sais pas si je vais revenir travailler l’année prochaine !
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