Les jours passent tellement vite ici. Dans l’effervescence des choses qui me sont arrivées, des rencontres, des discussions et des actions concrètes, je n’ai pas eu tellement envie de poser sur cette chaise en bois mon arrière-train ferme et velu. Je n’ai pas souhaité casser le rythme soutenu de ces derniers jours entre l’édition de Super Into On To It, la logistique des repas et les belles rencontres.
Mais ce soir, je le sais, c’est déjà fini. Ce n’est pas la première fois que je quitte PAF, je ne veux simplement pas que ce soit la dernière fois. Je n’ai pas le sentiment d’avoir vraiment avancé sur mon prochain recueil au niveau de la quantité d’écriture. Mais je pense avoir trouvé une autre façon d’écrire. Une écriture qui soit moins lyrique, peut-être aussi moins symbolique, une écriture qui raconte plutôt qu’une écriture qui se la raconte.
La somme des rencontres a encore une fois bouleversé les cartes, les frontières tombent et j’élargis toujours un peu plus ma vision du monde.

Par contre j’ai fait l’impasse sur le yoga : comme je suis très en forme côté clubbing le soir, il n’est pas nécessaire de trop en faire.

…j’ai un peu les boules quand même ! C’est rien.