« It’s all about getting drunk with Linda at this point. » C’est ce que j’ai écrit ce matin vers cinq heures avant d’aller me coucher.
Linda est une danseuse suédoise dont la réputation de beauté et d’intelligence est loin d’être mensongère. C’est une très belle femme qui en a pleinement conscience, qui sait en jouer mais qui par chance n’a aucun problème lorsqu’il s’agit de faire la fête. Je parlais hier du titre honorifique qui m’a été décerné suite à la fête d’anniversaire du vendredi. C’est elle qui m’a gratifié du surnom de party pafer.
Bien, Linda a donc fait une présentation de son solo hier après-midi. C’était tout à fait intéressant à tout point de vue. La pièce est en trois parties selon moi. Les spectateurs forment un cercle et la scène est à l’extérieur ainsi qu’à l’intérieur de ce cercle ; nous étions donc tantôt éloigné de la danseuse, et tantôt plus proches que jamais. L’ensemble était cohérent et a reçu par la grande majorité des spectateurs de précieuses éloges.
Ensuite nous avons regardé une conférence du philosophe Zizek sur l’amour comme catégorie politique ( !!! ). C’était à peu près aussi long qu’un discours de Fidèle Castro. Bon, la blague est mauvaise, je sais. Elle l’était déjà hier soir quand j’ai dit ça à Sveta et Kai, le duo de performeuses avec qui j’ai eu le plaisir de souper.
Au repas : hamburgers maison au barbecue + donuts fourrés à la crème anglaise.
C’est là que les choses ont commencé à tourner assez pafiquement si vous voyez ce que je veux dire. Yumiko me propose un calva, et nous discutons de la normandie, Nous passons pas la cuisine pour une discussion rapide sur la technicité de l’arrivée d’eau chaude dans les douches du second étage avec Christine et Lula, ensuite j’accompagne Lula au ping pong jusqu’à ce que Linda vienne me voir pour me proposer : de jouer à un jeu et de prendre un verre de rosé.
Le jeu a duré.. toute la nuit. Vous savez, de ces jeux à boire qui font qu’après une heure toute le monde est saoul. Voilà, ni plus ni moins : il ne s’agit que d’être saoul avec Linda désormais. C’est la traduction littérale de ce que j’ai écrit très tôt ce matin.
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