Il est venu le temps des fêtes de fin d’année, et son lot de surprises de toutes sortes. Je pense pouvoir affirmer sans risque de tromper mon monde que ça fait environ six mois que j’attendais ça. Oh non, pas Noël, le foie gras et la bûche au chocolat mais juste une trêve hivernale de deux semaines pour sortir la tête du boulot.
C’est toujours assez curieux de se rendre compte que l’on est dépendant d’un rythme, d’une structure dans laquelle évoluer sans risque, d’un mode de vie aussi douteux soit-il. En arrivant à PAF, une fois encore pour le Winter Update Meeting (WUM), je ressens en premier lieu un choc – une sorte de mini-traumatisme – dont le fondement semble tenir à la tiédeur ambiante. Il n’y a ni passion ni colère, et tout se passe dans un calme délirant.
Alors je pose mes affaires à l’entrée de la cuisine et j’essaie de dire quelque chose à tous ces gens qui vaquent à leurs occupations. « Elo ! », c’est un début. Il y a Eric qui répare la machine à café, et Marcus qui finit de préparer des lasagnes végétariennes. Tout plein de gens en pyjamas qui touillent des tasses de tisane et moi je reste planté là dans le passage de la porte de cuisine. Le petit traumatisme.
Et puis il faut bien retrouver la saveur des choses simples alors je retire le costume du maître d’oeuvre surmené et je me précipite sur la machine à café qui fonctionne.
« Want some hot water ?
– No thanks, i’ll make a coffee »
Faut s’y faire à ces gens qui sourient, il faut s’y faire à ces gens qui ne t’ignorent pas quand tu passes à côté d’eux. Faut s’y refaire. Marcus me prend dans ses bras. Faut s’y faire. On s’y fait bien. Vraiment bien.
A PAF pour WUM, le thème moteur doit être cette année « It’s not about me ». Il ne s’agit pas de moi. J’envisage de travailler sur ce thème avec des textes courts, et pourquoi pas un peu de poésie. Si tant est que ça puisse se mettre en place dès demain, alors je mettrai ce travail en cours (work in progress – WIP) sur le site.
C’était prévisible : le gros coup de barre du premier jour. Je décompresse un peu vite, un peu fort. Comme à chaque fois qu’il m’est donné de franchir la porte de ce bel établissement.
A tantôt !
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