Pollution, samedi matin.

Nous roulons à vitesse réduite sur le périphérique.
Combien d’oiseaux reste t-il dans le ciel ?
Il n’y a pas plus d’humanité à trahir
Que de poulet organique dans notre assiette
Et des masques à gaz recouvrent les visages des enfants
Nous naviguons dans un épais brouillard ocre-gris
Duquel émerge parfois la silhouette d’un piéton hagard
à côté d’un véhicule en panne.
Au moins, nous ne serons plus ennuyés par les pigeons.

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