Ma révolte roule au tombeau et avec elle de jolis souvenirs
les effluves d’alcool me font tendrement oublier la colère
je troque mes années de bonne santé contre le son de ton rire
j’irai bientôt te rejoindre dans un rêve ou bien m’évanouir
comme la bougie s’éteint de s’être tout à fait consumée
mon énergie s’évapore par les pores dilatés de ma peau diaphane
malgré les aléas et les tourments nous avons bien rigolé
comme la fleur exsangue de sève à l’automne à mon tour je fane
il y aura des jours meilleurs quand nous nous retrouverons
d’ici là je dois tenir et préserver le havre de nos vies croisées
que les temps sont durs ! l’amitié s’étiole à n’en point douter
maintenant je suis un peu saoul, demain nous nous oublierons
Laisser un commentaire