Le lac du vide III

Depuis les limbes où on surnage
d’autres s’imbibent sans relâche
dans les remous de l’eau pressante on divague
à contre courant parfois sans ne plus trouver
d’endroit où poser le pied. L’absence
la névrose du silence et du vide qui s’installe
nous sommes des milliers, peut-être des millions
ou des milliards, que sait-on à attendre
à flotter jusqu’à l’oraison funèbre
cherchant à ne pas couler tout à fait on tremble
de notre tendre et chère humanité.
Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ?

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