Les vagues nous emmènent souvent là où le ressac
et les élans s’éteignent des teintes pourpres de la nuit
Divaguent les désespérés qui flottent à la surface opaque
de l’eau sombre nimbée des faisceaux de l’astre qui luit.
En attendant les clartés magnifiques de l’aurore terrestre
ceux qui plongent s’occupent en bullant tandis que d’autres
dérivant par habitude s’oublient et souvent se vautrent
qu’importe car à l’horizon chaque matin réapparait l’astre.
Attiré par la beauté du jour naissant on se redresse
il n’y a pas d’air là-dessous, mais là-haut on trépigne
les moins dépourvus et les plus solides s’empressent
les autres s’efforcent tant bien que mal à rester dignes.
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