Il arrive toujours au bon moment, le temps des vacances.
Il se fait parfois attendre, il est souvent en retard.
Je consacre l’ensemble de mes congés à ce nouveau séjour à PAF. Il y a des dizaines de choses que j’ai prévu de réaliser depuis plusieurs mois. Mais le travail n’aidant pas spécialement la créativité – au moins dans mon domaine – il était urgent que je trouve la place nécessaire au développement de mes projets.

Cette fois, je compte bien revenir avec une ébauche solide de mon troisième livre. J’ai également en tête de créer physiquement un jeu de société dont j’ai constitué les bases depuis mars. Peut-être décrirai-je un peu plus ce projet dans les jours à venir. Il s’agit en tout état de cause d’un political game. C’est à dire un jeu dont la vocation est d’apprendre en s’amusant, et de faire passer un message d’ordre sociétal (politique ?).

A mon arrivée, je découvre avec bonheur la présence de Dan, auteur californien et d’un acolyte de même origine. Et puis j’apprends que Christian est là également. Ce qui n’aurait pas dû me surprendre puisqu’il fait désormais parti des résidents annuels. Nous ne sommes pas plus de six ou sept (personne ne sait vraiment me dire). Nous mangerons ensemble ce soir.

Cette fois je dormirai dans la chambre 115 qui donne sur l’entrée. J’y avais déjà mes habitudes du temps où j’étais moi aussi un résident annuel sur la période hivernale. Le lit y est en bois, la décoration est un peu désuète mais les souvenirs y sont bien ancrés.