Pas mal de monde est arrivé hier soir, notamment un groupe d’anciens acteurs ayant participé à une pièce que Jan a réalisé il y a tout juste vingt ans. C’est une réunion « 20 ans après » très festive, en interne bien sûr, avec un relent certain de nostalgie. Autant le groupe est calme en journée, autant la nuit – la nuit dernière – c’était mouvementé.
M’est avis que le voisin ou la voisine de la chambre d’à côté était sérieusement imbibé(e). Vers 3 heures du matin, je peux assurer qu’il ou elle n’était plus tout à fait en capacité à trouver son lit. Les « chpong », « bing » etc m’ont réveillé. J’ai suivi à l’oreille toute la difficulté qu’il ou elle avait à retirer ses chaussures, puis à les balancer dans la pièce. Ce n’était pas si dérangeant puisque j’ai réussi à me rendormir aussi sec. La magie de PAF réside aussi dans la qualité du sommeil qu’on y trouve.
J’en suis à quelques 55 pages de textes pour le prochain livre dont je n’ai pour le moment aucun titre. En fait, j’ai quelques idées, mais ce n’est pas arrêté.
Je lis les nouvelles de Tanizaki conseillés par Amir, le jeune auteur américain rencontré en décembre dernier. Je le lis principalement dehors au soleil même s’il fait encore assez froid. Et je recycle des vieux textes un peu niais sur la technique du mash-up. C’est à dire que je prends des morceaux de plusieurs textes et je les mélange. Il s’agit d’un processus assez lent, et ludique, dont la forme finale ressemble à une poésie surréaliste souvent rythmée et décousue.
Il est fort probable que j’intègre ces créations à mon prochain livre.
Grâce à mon régime alimentaire essentiellement constitué de légumes frais et de fibres, j’ai retrouvé en deux jours un transit impeccable. Comme quoi, tout finit par arriver !
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