Salut,
Hier aura été une journée marquante avec ce premier contrat peut-être en lien direct avec mon changement d’orientation. La mission consiste à produire un certain nombre de pitchs (résumés très synthétiques) d’articles sur un thème donné. Si ces pitchs sont jugés intéressant, il est probable que je sois missionné pour rédiger les dits articles moyennant une rémunération subséquente.
A l’heure de l’apéro, j’ai copieusement perdu à la pétanque. Ce qui me rassure sur mes choix d’orientation : l’écriture oui, la pétanque non.
L’orientation, les choix, les décisions que nous prenons au quotidien influent sur notre existence et par extension sur notre environnement. Lorsqu’il y a six mois, je discutais de mon souhait de changer de métier – c’était pendant Winter Update Meeting à PAF avec Stéphanie – je savais que ce changement allait nécessairement bousculer mes habitudes de salarié renfrogné. Fini, le train-train du boulot-bistro-dodo. Finis, le confort relatif de la paie mensuel et des avantages en nature. Finis les coups de sang, les appels téléphoniques incessants, les kilomètres incessants en voiture, etc.
Dans le livre que m’a confié Stéphanie à la fin de WUM, intitulé Shambhala, La voie sacrée du guerrier, et dont l’auteur est Chögyam Trungpa, il est justement question d’acceptation de changement et de prise de conscience de soi dans son environnement. L’auteur est un guide spirituel dans la tradition du bouddhisme tibétain. Il expose dans cet ouvrage une vue d’ensemble de cette tradition et notamment de la méditation assise, sans pour autant qu’on puisse parler de littérature spécialisée.
Il s’agit d’un ouvrage de banalisation des pratiques relatives à courant de pensée. En l’occurrence, ce n’est pas pour le bouddhisme que ce livre m’a été conseillé mais plutôt pour son volet psychologique sur l’acceptation de soi et des autres dans son environnement. Une fois la part purement mystique et mythologique évacuée (je suis vraiment trop cartésien), l’auteur apporte des éléments intéressants sur le positionnement et le questionnement à avoir dans la plupart des situations.
Je lis donc ce livre de poche par intermittence depuis quelques mois. J’admets adhérer moyennement à l’ensemble du contenu mais principalement à cause de la forme. Il s’agit d’une traduction d’un ouvrage résolument didactique à destination des occidentaux. J’ai le sentiment que l’auteur me prend par la main et me fait la leçon. C’est vraiment agaçant.
D’en avoir discuté hier encore avec d’autres écrivains, le fait de ne pas laisser de place au doute ou de ne pas laisser la place à l’interprétation personnelle dans un texte tend à ruiner ma patience. J’ai besoin d’exprimer mon esprit critique. Il se peut justement que ce soit lié à la culture occidentale.
Bon, voilà donc pour Shambhala – qui a plusieurs significations d’ailleurs. On retrouve dans toutes les grandes religions des allusions à Shambhala, sorte de paradis terrestre invisible ou perdu suivant les interprétations. Il pourrait aussi que ce soit un territoire intérieur (jardin secret, for intérieur ?) qui ne s’atteint qu’en atteignant une forme de bien-être pour soi et avec les autres.
C’est une thématique littéraire aussi, qui a inspiré des auteurs de fictions, romans d’aventure, etc. Pour plus d’informations, je vous encourage à aller chercher sur internet. Le sujet est assez documenté.
Je vous laisse, j’ai un riz cantonnais à préparer. A plus !
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