Récurrence / Rémanence

Récurrence : Répétition d‘un phénomène
Rémanence : Persistance d’un état après la disparition de sa cause.

Dans les tâches récurrentes auxquelles je dois m’habituer désormais, il y a l’actualisation mensuelle à Pôle Emploi. L’interface web est destinée à faciliter la mise à jour du statut de la majorité des demandeurs d’emploi. Toutefois lorsqu’on vient de créer sa « boîte de poésie » et qu’on continue de bénéficier pour un temps des aides destinées au retour à l’emploi, je constate qu’on ne rentre pas dans les cases. Il n’y a que quatre questions posées. Deux réponses possibles par question : oui / non. Si la réponse est non, justifier.

Je suis un peu maniaque et je doute régulièrement de mes choix, en particulier lorsque je ne peux pas expliciter ces choix. Aussi, pour mon actualisation du mois de juin (c’est à partir d’aujourd’hui..), j’ai décidé de m’enquérir de plus d’informations auprès de mon conseiller. C’est la seule solution qui me semblait valable pour me rassurer sur les choix effectués.

Avez-vous suivi une formation ? Non, ça c’était simple.
Avez-vous travaillé ce mois-ci ? Oui. Je n’ai pas gagné d’argent mais j’ai travaillé…
-> Si oui, combien d’heures ? Ma conseillère m’a dit de mettre 1h00. Honnêtement, rien que sur les trois derniers jours, je suis à quelque chose comme vingt heures. Peu importe. Ce n’est pas un travail salarié : je bénéficierai du fruit de mon travail une fois celui-ci terminé et publié. Elle est où la case pour dire ça ?
-> Si oui, justifier des heures travaillées et du salaire perçu. C’est là que ça devient drôle. Lors de mon dernier entretien, le 18 juin, ma conseillère m’a invité à lui écrie une bafouille sur l’honneur selon laquelle j’ai travaillé une petite heure (en attendant mieux) pour un chiffre d’affaire brut estimatif de.. 10 € ? J’ai vendu un bouquin, ça compte ?! Ha ha, j’aime l’absurdité du système administratif.

Êtes-vous à la retraite ? Non. A priori, ils pourront retirer cette question dans quelques années. Nous n’en parlerons même plus.

Avez-vous été en arrêt maladie ? Non. Je vais très bien merci.

Avez-vous retrouvé une activité salariée ? Non. J’ai un statut d’entrepreneur non-salarié.

Recherchez-vous toujours du travail ? C’est cette dernière question qui me fait douter le plus. Je m’explique : depuis la création de mon entreprise, je m’affaire à démarcher des clients, à m’inscrire comme prestataire sur des sites spécialisés et bien sûr à avancer sur mes propres textes. D’une certaine façon, j’envoie des CV et des lettres de motivation un peu partout. Les retours sont d’ailleurs plutôt positifs – pas encore concluant mais encourageant. Mais ça, Pôle Emploi s’en moque, n’est-ce pas ? Si je mets « non », il y a fort à parier que je serai radié de la liste des demandeurs d’emploi (soit) mais il est possible également qu’on me sucre mon aide de retour à l’emploi. Si je mets « oui », je devrai sans doute justifier de mes démarches. Or, là où je postule, je le fais en tant qu’auteur et pas en tant que demandeur d’emploi. C’est une sorte de boucle sans fin.

Je passe sur le fait que je dois envoyer mes justificatifs à deux agences différentes… Avec la forte probabilité que les deux documents se télescopent. Pour faire encore plus simple, j’ai uploadé sur la plateforme d’échange mes justificatifs comme ça, ils les auront trois fois, sans frais !

Voilà ce qui m’occupe ce matin. En ce qui concerne les jours passés, j’ai quasiment finalisé mon troisième livre. Je passerai cette fois par CreateSpace de Amazon. Ce choix est motivé notamment par un besoin de liberté dans le format du livre, dans son contenu et son aspect graphique. Cette option m’avait déjà été fortement conseillée par Lukas, lui-même passant exclusivement par cette plateforme. Le livre sera disponible à la vente sur les mêmes sites web et je m’occuperai personnellement de la communication et distribution sur des points de vente physiques. Cela ne changera pas beaucoup de la relation que j’ai pu avoir avec mes précédents éditeurs…

En outre, PAF a finalement reçu ses gyropodes et monocycles électriques après quelques semaines de déboires téléphoniques avec tantôt la douane, tantôt les transporteurs. Je n’ai pas encore essayé d’en conduire un, d’autres l’ont fait pour moi et a priori, ça fonctionne plutôt pas mal.

Je vous envoie plus d’informations sur le nouveau livre demain !

Tchô

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.