Salut,

A la demande générale du Comité Troukikiste, voici quelques thématiques abordées lors de cette première journée de la Philo Week à PAF. Je n’ai évidemment pas assisté à toutes les lectures ni à toutes les présentations. Ma compréhension de l’anglais est correcte mais cela me demande du temps. Cette semaine, les discussions philosophiques vont bon train et il m’est encore très difficile de maintenir mon attention pendant plusieurs heures sur des sujets aussi conceptuels que :

– L’idéalisme allemand
Considération de la nature comme unique entité créatrice dont l’humain dépend (puisque l’humain est une création de la nature issue d’une longue série de créations moins complexes). Le rapport moderne à la nature est un rapport inversé et donc potentiellement faussé (l’Homme maîtrisant la nature et persuadé de pouvoir la créer).
Philosophes de référence :
F.W.J. Schelling, Oken, Richter, et Châtelet

– L’auto-aliénation
Là c’était en fin d’après-midi, j’ai eu du mal à suivre. Mais le concept est intéressant. L’aliénation, c’est le fait de « retirer » une liberté à quelqu’un, c’est un principe de privation. L’auto-aliénation, en tant que concept philosophique, et sur les bases de Hegel et Feuerbach, c’est une sorte de méthodologie (recherche méthodologique) sur la question du comment sortir d’un modèle de société qui ne nous convient pas. La première réponse est de considérer que si quelque chose de convient pas à un individu, c’est l’individu qui doit se remettre en question et non la société. En particulier si on considère que la société est établie sur un modèle capitaliste et que ce modèle est pour ainsi dire indestructible. Ce modèle englobe tous les autres modèles par son omnipotence dans tous les systèmes sociétaux et économiques (à commencer par l’argent, la transaction, la propriété, la nationalité ?). La deuxième réponse est éventuellement d’avoir une attitude pro-active, en prenant du recul sur le modèle sociétal, en impactant la routine de l’acceptation du système par une modification de celui-ci à la mesure des besoins de chacun. Cela implique notamment une redéfinition de la liberté. (Nous devons d’abord accepter que la liberté n’existe pas sur le modèle capitaliste. Par extension, la liberté n’est pas ce qu’on désire).

Pour les auteurs, je dois redemander à Christian… Il a obtenu son doctorat sur cette thématique entrant dans le registre de la pensée pessimiste – pour le moins !

J’y retourne.